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Dosseh : « J’espère franchir un cap, je me trouve plus complet »

Dosseh : « J’espère franchir un cap, je me trouve plus complet »

Découvrez la troisième et dernière partie de notre interview consacrée à Dosseh, à l’occasion du projet « Summer crack Vol.3 », disponible depuis le 31 juillet dernier…

Dans l’ultime volet de cet entretien, Dosseh évoque d’abord l’évolution du rap français. Selon lui, les messages véhiculés par les artistes ont suivi une trajectoire similaire à celle de la société. « Il y a l’émergence de toute une nouvelle partie du public, constate-t-il. Tous les gens n’aiment pas les rappeurs pour des personnages qu’ils peuvent jouer. Mais les plus jeunes générations sont plus attachées à l’entertainment. Avant, le premier critère pour écouter un rappeur était de connaître son discours et ses revendications. Personnellement, ce n’est pas comme ça que je conçois la musique. » La forme est donc au moins aussi importante que le fond selon le MC originaire d’Orléans (45).

On m’a souvent dit que j’avais trop de cœur…

Le troisième volet de Summer Crack se conclut par Vegeta. « Je suis pas de la même école négro, je n’ai pas les mêmes codes », rappe Dosseh dans ce titre. Ici, le demi-frère de Pit Baccardi précise qu’il ne fait pas référence à « des codes artistiques », mais « des codes d’honneur ». « Tout est de ma faute, en vrai, c’est moi qui ai fait le con/J’aurais du t’écouter, négro, c’est moi qui ai fait le con », lance-t-il également dans le même morceau. Mais à qui s’adresse l’Orléanais ? « A un fréro qui m’a souvent dit que mon problème était d’avoir trop de cœur », répond-il.

Je me trouve plus complet

En fin d’interview, Dosseh confirme qu’il travaille actuellement sur l’album Yuri. Un projet pour lequel « les hostilités seront déclenchées en cette fin d’année ». Néanmoins, sa sortie devrait être programmée pour le premier trimestre 2016. « J’espère franchir un cap. Je me trouve plus complet », se juge-t-il. Enfin, concernant l’évolution de sa manière de travailler, le rappeur de 29 ans considère qu’il n’a guère modifié ses habitudes. « Après, bien sûr qu’il y a une différence entre Desperadoss et Perestroïka. Encore heureux, sinon il y aurait un problème ! »

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