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Dosseh : «Je n’ai jamais été perdu dans la vie de rue» [INTERVIEW 1/3]

Dosseh : «Je n’ai jamais été perdu dans la vie de rue» [INTERVIEW 1/3]

Le rappeur orléanais frappe à nouveau le 31 juillet avec Summer Crack Vol.3, l’occasion de réaliser un entretien sans détours devant les caméras de Booska-P.

L’année 2015 marque indéniablement un tournant dans la carrière de Dosseh. Débutée en 2004, cette dernière était jusqu’alors réalisée en totale indépendance, depuis peu, l’artiste a rejoint l’écurie Def Jam. En six mois, les projets Perestroika et Summer Crack Volume 3 sont proposés à la plèbe. Une actualité particulièrement riche qu’a évoqué Dosseh à l’occasion d’une interview avec l’équipe de Booska-P.

Avant, je devais tout faire seul

Signature de poids sur le label Def Jam, l’artiste revient sur cet évènement, ses changements et sur le rôle qu’a joué Oumar Samaké (Directeur artistique chez Def Jam France) : « J’ai commencé à travailler avec Oumar au sein de Golden Eye Music après le feat Miley avec Joke. On a commencé à enregistrer Perestroika puis on s’est ensuite tourné vers Def Jam pour sortir le projet. J’ai finalement signé en tant qu’artiste, Oumar est mon manager tout en étant également un directeur artistique qui intervient dans la reflexion autour d’un projet. Avant je devais tout faire seul, aujourd’hui, des gens s’occupent de beaucoup de choses avec moi. Je gagne du temps et ça m’offre également plusieurs visions. » raconte-t-il.

J’ai traversé une période de flottement

En mars dernier sortait Perestroika, une mixtape qui en a surpris plus d’un alors qu’un album avait initialement été annoncée : « Ca devait être le blase de mon album. Au final, tous ces bouleversements m’ont fait penser que plutôt que d’arriver directement avec un album, c’était mieux de profiter de ma nouvelle force de frappe pour préparer le terrain avec une mixtape et ensuite proposer l’album Yuri. Le nom Perestroika (reconstruction) a été choisi parce que j’ai traversé une période de flottement pour plusieurs raisons différentes et aujourd’hui je suis dans ce travail de reconstruction. » explique-t-il.

Après Autopsie, je n’étais pas prêt

Avec 11 ans passés dans le rap, Dosseh a traversé les époques sans jamais réellement exploser, la faute à quelques erreurs de sa part mais aussi pour des raisons logistiques voir également à cause des aléas de la vie : « Je n’ai aucun regrets. Avec le recul je vois ce dont je manquais et là où j’ai merdé…Après autopsie, je n’étais pas prêt et j’ai vécu pleins de trucs compliqués qui m’ont ralenti. C’est des leçons, mais en ce qui concerne les critiques, les gens ne savent pas tout donc je ne calcule pas. Jusqu’à il y a peu, je n’avais jamais vécu du rap mais je n’ai jamais été perdu dans la vie de rue non plus. Je viens d’avoir 30 ans, j’ai roulé ma bosse et aujourd’hui Dosseh c’est un gage de qualité et ça c’est bien. » conclue-t-il.

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