Mélanie Georgiades, plus connue sous le nom de scène Diam’s, s’est confiée dans les pages du magazine Elle…
Depuis la publication de son autobiographie l’an passé, les déclarations de la jeune femme s’étaient fait rares jusqu’à aujourd’hui. L’ancienne rappeuse à la recherche d’une vie paisible loin de l’empressement médiatique qui a marqué sa carrière quelques années auparavant, a toutefois accepté de se livrer au fil d’un interview menée par le féminin ELLE.
À plusieurs reprises critiquée pour son retrait subit de la scène ainsi que pour ses choix religieux, Diam’s tente encore de faire accepter ses décisions à l’heure actuelle. « Je suis touchée que les gens pensent à moi et ne m’oublient pas, mais, quand on aime quelqu’un, on accepte ses choix (…) Ma vie d’artiste, c’était d’être torturée, de vivre à millier à l’heure, de ne penser qu’à moi, à ma tournée, à mes disques, à ma réussite, j’étais si mal dans ma peau. C’est pour m’extraire de ce tourbillon que j’ai décidé de me retirer (…) J’ai connu le monde des psys. Ils m’ont éclairé sur une partie de moi-même. Mais les réponses au sens de ma vie, à la raison de ma présence sur Terre, je les ai trouvées dans la parole de Dieu« .
Pour ce qui est du port du voile sur le territoire français, Mélanie a également son avis. « Le voile souffre d’une mauvaise réputation en France, mais il est vécu par beaucoup de femmes comme un élément d’équilibre, de protection, d’honneur même si je conçois – pour en avoir fait l’expérience – que ce n’es t pas cet aspect que les médias diffusent (…) Porter le voile c’est vouloir la chasteté et la pudeur. J’ai conscience que c’est prôner des valeurs aux antipodes de la société actuelle et que cela dérange. Mais, j’ose le dire, je suis bien plus inquiète pour cette jeunesse qui cherche à ressembler aux mannequins, obsédés par leur corps ou par la célébrité, que pour ces filles tournées vers la spiritualité. »
