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Coronavirus : R. Kelly restera en prison

Coronavirus : R. Kelly restera en prison

Sa demande de libération a été refusée.

R. Kelly a demandé une libération de prison parce qu’il aurait peur pour sa vie à cause du coronavirus. La justice a tranché en sa défaveur.

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R. Kelly a proposé à son frère d'être accusé à sa place

R. Kelly débouté

Alors que le coronavirus met en péril les Etats-Unis – qui se prépare à une semaine meurtrière alors que près de 2 000 Américains ont succombé à cette maladie lors de la journée du 7 avril -, ça s’affole du côté des détenus. Le bien connu 6ix9ine, normalement libérable en août prochain, a demandé à sortir de prison plus tôt sous prétexte d’être plus vulnérable au virus du fait de sa condition : il est asthmatique. Après délibération, le tribunal a consenti à le faire sortir de sa cellule afin qu’il finisse sa peine assigné à résidence.

R. Kelly aurait espéré le même sort. D’après son équipe légale, il aurait peur pour sa vie à cause de la propagation du coronavirus. Cette dernière a donc remis une requête à la justice afin qu’il soit libéré. Malheureusement pour lui, le tribunal n’a pas tranché en sa faveur. « L’accusé est en détention provisoire à cause des risques de tentative de fuite ou d’obstruction, de menaces ou d’intimidation de témoins. L’accusé n’a pas expliqué de quelles façons ces risques ont changé », a décrété Ann Donnelly, juge à Brooklyn, comme le relaye ABC News.

R. Kelly voulait faire accuser… son frère

A l’image dans Surviving R. Kelly Part II: The Reckoning, Carey Kelly, le frère de l’ex-superstar du R&B, a révélé que ce dernier lui avait proposé de tomber à sa place en 2002, après la diffusion d’une vidéo pédopornographique dans laquelle le chanteur avait été identifié. Robert Sylvester Kelly aurait ainsi glissé l’idée à son frère de lui offrir une voiture, un contrat d’enregistrement et la somme de 50 000 dollars s’il acceptait de se dénoncer à sa place : « Il me disait : « Tu dois dire que c’était toi ». M’accuser de parjure devant les tribunaux et risquer la prison à vie pour quelque chose auquel je suis totalement étranger. Il disait : « Mec, je vais t’acheter une voiture, je vais te trouver un contrat d’enregistrement, je vais te donner 50 000 dollars ». J’ai répondu : « Laisse-moi te dire quelque chose. Tu n’as pas assez d’argent pour me faire dire que c’est moi. Parce que ça ne vaut pas que je vende mon âme » »

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