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Ces rappeurs qui ont changé d’apparence ! [DOSSIER]

Ces rappeurs qui ont changé d’apparence ! [DOSSIER]

13 rappeurs qui ont changé d’apparences…

Aujourd’hui l’apparence est prédominante dans nos sociétés post-industrielles. Les rappeurs en ont fait le constat. Gardez à l’esprit que toutes les évolutions de cette typologie ne sont pas à considérer de la même façon. Certains changements sont donc apparus avec le temps, l’âge et sont donc plus naturels tandis que d’autres sont arrivés de manière brutale.

BOOBA

Tout comme le fit Busta Rhymes avant lui, Booba a compris l’impact de la musculation sur son image de rappeur. A partir de l’album Panthéon, Elie commence à se montrer à se montrer davantage torse nu et à pousser la fonte, jusqu’à la sortie de 0.9 où il exhibe fièrement sa musculature sur la pochette.

SADEK

Après une petite pause musicale, nous avons retrouvé un Sadek métamorphosé suite à une perte de poids impressionnante (comme dans kahmeuj).

ORELSAN

Survêtement trop large, silhouette d’adulescent,  »boule à Z »et léger embonpoint; Orelsan plaçait sans aucun doute son image en retrait par rapport à ses productions musicales d’une intense richesse. Le changement arrive en même temps que son deuxième album: Le chant des sirènes. Coupe de cheveux nettement plus élaborée, style vestimentaire abouti et surtout transformation physique permettent de découvrir une facette que l’on ignorait auparavant.

JOEYSTARR

Habitué à se montrer vêtu de sa marque de streetwear Com8, Joeystarr avait pour habitude d’exhiber des grillz. Calqué sur la mode américaine bien entendu. Il n’empêche qu’il fut celui qui a popularisé cette tendance du fait de son exposition médiatique durant la fin des années 90 et le début des années 2000.

Aujourd’hui, la vie de l’ancienne moitié de NTM a bien changé. Acteur particulièrement prolifique (il compte pas moins de 27 apparitions sur le petit et grand écran), Joeystarr s’est peu à peu mis en retrait du monde de la musique sans jamais tourner le dos à son premier amour (il apparaît récemment dans les clips la 12ème lettre de Lino et 80zetrei de Kaaris).

On constate de fait une évolution physique majeure: souvent invité à des défilés ou à des avant-premières, Joey le coquet a troqué son swag de la street contre des panoplies d’inspiration dandy-bohème.

AKH

Le leader du mythique groupe phocéen IAM mérite amplement sa place dans cette sélection. Longtemps affublé d’une petite moustache (Je danse le MIA) et d’une coupe de cheveux fournie, le marseillais exhibait fièrement vestes trois quart en cuir ou des ensembles chatoyants (comme dans le clip Red black and green).

Avec le temps, l’homme de scène s’est assagit et arbore désormais un look marqué par davantage de classicisme et d’intemporalité. Col roulé noir, chemises unies ou jean, crâne soigneusement rasé, Akhenaton emprunte avec parcimonie des éléments du style à l’italienne. Est-ce une manière de renouer avec ces racines ?

Il faut aussi prendre en compte la longévité de sa carrière, de nombreux artistes ont eu une carrière éclair qui ne nous a pas laissé le temps de constater une évolution physique. Ce n’est pas le cas d’Akhenaton dont la longévité est un cas d’école.

KAARIS

Kaaris a aussi connu une évolution au niveau de son style. Si au départ il exhibait volontiers durag et le débardeur à la fifty cent, (comme dans son clip mets moi preums), le style a progressivement muté. Mais plus que les vêtements, c’est davantage l’apparition d’une barbe particulièrement fournie qui est le changement majeur de ce rappeur de renom. Un signe distinctif qui le rend reconnaissable au premier coup d’œil tout comme ces 50 centimètres de tour de bras.

DOC GYNECO

Le Doc est un sacré loustic : non content d’avoir connu un immense succès à 22 ans avec son album Première Consultation (plus d’un million d’exemplaires vendus), l’artiste a imposé son look original aux yeux de la France entière. Si au départ Bruno Beausir montre fièrement sa chevelure façon afro ou dread, le temps finira par lui apporter un couvre chef particulier à mi-chemin entre la casquette et le bonnet de rasta. Priceless.

Il en va de même pour ses tenues puisque le Doc se montrera de plus en plus friand de vestes de costumes contrairement à ses débuts marqués sous le signe des sweats et autres survêtements. Son engagement en politique lors de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 y est peut-être pour quelque chose.

BLACKO

Il fut l’un des piliers du groupe Sniper avec Aketo ainsi que Tunisiano et son timbre de voix a marqué le public. Etant donné qu’il est celui qui réussit le mieux le mariage entre Reggae et Rap, il est donc normal de retrouver des composantes de cette culture venue de Jamaïque dans son accoutrement. À commencer par le bonnet Rastafari (observable notamment dans le clip de Brule). Les couleurs du mouvement Rastafari sont également mises en avant lors de ses apparitions (dans Trait pour Trait par exemple).

Les années ont passé et Blacko arbore un style qui tranche avec le passé: Fini le look inspiré de la culture Rasta, place au millésime 2014 avec un Blacko « swaggé » proprement en Air Jordan et qui a visiblement fait un détour à la salle de muscu.

YOUSSOUPHA

Youssoupha est également un artiste qui a su faire évoluer son image au fil du temps. Au début assez avare en accessoires (comme à l’époque de Ma destinée), le MC a peu à peu pris goût aux montures solaires et autre snapbacks. Mais c’est surtout l’adoption de dreadlocks qui marque un réel changement esthétique.

SETH GUEKO

On ne pouvait pas passer à côté de Nicolas Salvadori A.K.A Seth Gueko lors de cette typologie des rappeurs ayant changé d’apparence. Si au départ, le rappeur du 95 préfère laisser davantage de place à un vestiaire sombre (toutefois issu des plus grands couturiers italiens), le garnement se laisse aller à davantage de couleurs chatoyantes. Est-ce la découverte de sa terre d’adoption, la Thaïlande, qui lui fait voir la vie en rose ? Sans doute. Mais le point le plus significatif concernant Seth c’est son accumulation de tatouages. Tel un livre ouvert, il est possible de se replonger dans sa vie d’artiste : Son nom de scène tatoué sur les mains, son album Michto inscrit sur le ventre ou encore le portrait de Mesrines ou la mention Patong city gang sont autant d’incitations à s’intéresser à son parcours hors du commun.

KOOL SHEN

Beaucoup d’hommes se mettent à perdre leur cheveux passé un certain âge. Chez Kool Shen c’est l’inverse. Longtemps boule à Z ou coupé court, l’ex moitié de NTM se faisait remarquer avec son look de petite frappe du 93 composé de survet’ et autre teddy en cuir. Aujourd’hui l’homme s’est posé. Loin des turbulences du Rap Game, Kool Shen adopte un look de père de famille propre sur lui. Sa reconversion réussie dans le monde du poker laisse toutefois transparaitre une soif de victoire qui ne l’a jamais quitté.

LA FOUINE

Si Laouni Mouhid a toujours gardé cette petite barbichette depuis ses débuts, on peut cependant constater une évolution physique concernant sa masse musculaire. Le gaillard s’est endurci et a intériorisé l’intérêt d’être régulier à la salle de sport. En plus de faire davantage kiffer ses fans de sexe féminin, Fouiny est désormais le meilleur porte étendard pour sa marque Street Swagg. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Le rappeur se montre également plus élégant, la faute à ses nombreuses apparitions dans les médias et à sa participation plébiscitée dans l’émission Touche pas à mon poste animée par Cyril Hanouna.

MEDINE

L’artiste engagé clôture cette sélection des rappeurs qui ont changé d’apparence au long de leur carrière. Au fil des années, Médine laissé pousser sa barbe. Que cela soit par convictions religieuses ou par goût personnel, cet attribut marque sa différence et contribue à le placer sur une place particulière de l’échiquier du Rap français. A noter une perte de poids et un gain de masse musculaire assez remarquable. L’Arabian Panther se serait-elle transformée en Roi Lion?

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