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Booba : « Le rap, ça reste un truc de banlieue »

Booba : « Le rap, ça reste un truc de banlieue »

A deux jours de la sortie de son nouvel opus, Booba semble plus confiant que jamais !

Lundi 13 avril sortira le septième album solo de Booba, baptisé D.U.C. Aujourd’hui âgé de 38 ans, l’ancienne moitié de Lunatic paraît confortablement assis sur le trône du rap game. « C’est la compétition entre rappeurs, ça existe depuis toujours, rappelle-t-il à l’occasion d’un entretien donné à l’AFP. Aux débuts du rap français, ça existait déjà entre IAM et NTM. Le rap, ça reste un truc de banlieue et, comme dans la rue, ça peut déraper à tout moment »

On commençait à s’ennuyer…


Après être resté longtemps au coude-à-coude avec Rohff en ce qui concerne les meilleurs ventes d’albums de rap français, Booba a vu éclore une génération de nouveaux artistes ces dernières années. « On commençait à s’ennuyer, c’est bien qu’il y ait de nouveaux artistes pour perpétuer le game, le mouvement… », souligne le créateur du label Tallac Records, qui vient récemment de signer le Mulhousien Siboy sur la structure 92I.

Les gens ne viennent pas acheter mon album pour une imagerie

Si le natif de Boulogne-Billancourt (92) n’a cessé de connaître le succès depuis le début de sa carrière, c’est avant tout grâce à la musique qu’il propose selon lui. « Ce sont d’abord les sons que les gens viennent chercher dans mes albums. Ils ne viennent pas pour une imagerie, mais pour des punchlines, des métaphores, des flows », estime Saddam Hauts-de-Seine, dont le nouvel album figure en tête des ventes sur iTunes.

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