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Booba déplore son traitement au Grand Journal ! (VIDEO)

Booba déplore son traitement au Grand Journal ! (VIDEO)

Sur les chaînes de télévision les plus importantes, le rap français n’est toujours pas pris au sérieux…

Le 12 novembre dernier, Booba était l’invité d’Antoine de Caunes sur le plateau du « Grand Journal » de Canal+ pour promouvoir l’album Futur 2.0. Deux semaines après son passage, l’ancienne moitié du groupe Lunatic regrette la façon dont il a été traité. « Quand on m’accueille au Grand Journal et qu’on me fait des wesh et du verlan et qu’on me sort mes pires punchlines, je vois bien qu’on me considère comme une caricature, c’est « voilà la banlieue qui arrive » : c’est pathétique. Idem quand le mec à côté de moi sursaute et fait comme si j’allais le frapper », déplore-t-il à l’occasion d’un entretien accordé aux Inrocks (lire l’intégralité de l’interview : https://www.booska-p.com/re/7g9ff43963).

Clichés à la pelle

A aucun moment, Antoine de Caunes n’a interrogé Booba concernant son actualité musicale. Des images de JoeyStarr le critiquant lui ont été diffusées. Une fois de plus, l’article de Thomas Ravier dans la Nouvelle Revue Française à son sujet a été évoqué alors qu’il date d’une dizaine d’années. Saddam Hauts de Seine a même dû s’expliquer au sujet de la punchline suivante : « T’écartes les cuisses pour un filet-o-fish ». Pire encore, le présentateur lui a demandé de traduite les mots « schnek », « ter-ter », « biatch », « bicrave » et « game ». Bref, le Grand Journal pouvait difficiellement faire plus caricatural…

Ça fait un peu flipper quand même

Cette illustration est tirée du blog de Personne .

« Je veux bien que ça les amuse de sortir mes lyrics les plus hardcore, mais faîtes au moins la balance, je n’ai pas écris que ça. Même quand le mec de la rubrique littérature parle de la Nouvelle revue française, il sort une grosse punchline où j’insulte une grand-mère. Ça fait un peu flipper quand même. Ils ont montré des images de La Fouine, du clash, ils n’ont pas montré d’images de mes clips, ni de mes disques de platine, ni de mon Bercy qui était plein à craquer, rien », s’offusque Booba, dont l’album Futur 2.0 est sorti aujourd’hui.

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