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Blacko :«Tout le monde a cru que je devenais fou !» [INTERVIEW 1/3]

Blacko :«Tout le monde a cru que je devenais fou !» [INTERVIEW 1/3]

Pour son retour sur le devant de la scène hip-hop, l’ancien membre du groupe Sniper s’est livré sans langue de bois devant les caméras de Booska-P…

C’est un timbre de voix impossible à oublier qui a cruellement manqué au rap français ces dernières années…Depuis 2007, Blacko a entrepris un virage artistique et spirituel qui l’a éloigné du milieu musical qu’il avait connu avec le groupe Sniper. De longues années d’absence dans le monde du rap qui ne l’ont pas plongé dans l’oubli, bien au contraire. Alors qu’un EP et un album sont au programme pour 2015, ce retour au premier plan suscite un engouement important auprès d’un public conquis depuis déjà longtemps…

C’est un retour aux sources

Disposant d’une liste de pseudonymes longue comme ses dreadlocks, l’artiste revient avec le nom de Blacko, celui avec lequel on l’a connu rappeur durant la période Sniper, tout sauf une coïncidence : « Les projets à venir sont un retour aux sources dans le sens où mes instrus se remettent un peu aux couleurs hip-hop mais je garde mon flow et mon influence reggae ! Je fais une mise à jour 2015 avec un EP 7 titres qui se nomme Le temps est compté qui sera un panel de présentation pour l’album Dualité qui arrive derrière et qui sera un mix de toutes mes influences » explique-t-il.

Avec Sniper, le côté humain ne marchait plus

Révélé à travers l’ascension fulgurante du groupe Sniper qu’il a quitté en 2007, Blacko reste partagé concernant cette expérience : « Je ne peux pas cracher sur un rêve de gosse que j’ai vécu mais ça s’est terminé un peu bizarrement. J’ai eu le besoin de me rapprocher de La Réunion et de mon père devant qui je n’arrivais pas à faire le rappeur…tandis qu’avec le groupe le côté humain ne marchait plus, incompatibilité d’humeur…On a commencé à croire que je devenais fou. Aujourd’hui, je garde un peu contact avec Aketo, avec Tunisiano c’est chacun sa life » déplore-t-il.

Je ne suis pas Rasta !

Marqué par la rencontre tardive avec son père, les accidents de la vie et la découverte de la réunion, Blacko a changé de vision de la vie et a opté pour une spiritualité parfois mal comprise : « Je ne suis pas Rasta mais cette culture est intéressante, c’est une manière de voir le monde autrement. Les gens jugent vite et rapidement, même pieds nus avec une barbe je rappais encore ! Moi je suis un enfant du peuple, le reggae et le rap sont des musiques du peuple…Ce mix est nouveau donc vu comme étrange » poursuit-il.

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