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AKH:  »J’ai fait cet album parce qu’on a titillé ma fierté ! » [VIDEO]

AKH:  »J’ai fait cet album parce qu’on a titillé ma fierté ! » [VIDEO]

Le rappeur du groupe IAM a rencontré l’équipe de Booska-P à l’occasion de la sortie de son album solo Je suis en vie…

Les années passent, les albums se succèdent mais c’est toujours avec le même enthousiasme qu’Akhenaton se retrouve devant les caméras de Booska-P afin de parler de ses derniers projets, mais aussi de l’actualité, de la vie et de tout ce qui l’entoure. Alors que le rappeur marseillais s’apprête à sortir Je suis en vie, son cinquième album solo (disponible à partir du 3 novembre), Chill a accepté de décrypter en profondeur cet album en pré-commandes ici : https://www.booska-p.com/re/ccf13812e7

Après nous avoir confirmé que son nom d’artiste se prononçait bien « Akhenaton(e) » malgré les multiples écorchements médiatiques qu’il a subi depuis des années, l’artiste nous explique que la sortie de ce projet n’avait rien d’évident : « J’ai d’abord dit non à la proposition de Def Jam parce que je considérais que je ne disposais pas d’assez de temps…Certaines personnes ont su titiller ma fierté de rital mal placée en me traitant de crocodile avec les dents émoussées et il n’en a pas fallu beaucoup plus…Hop, je suis parti dans l’élaboration de l’album » confesse-t-il.

Demain c’est loin…

Inspiré de l’histoire du célèbre Samouraï Miyamoto Musashi, ce projet trempe pleinement dans l’idéologie de ce dernier, le côté assassin en moins. Une manière de penser la vie qui a permis à l’artiste de se relever des difficultés : « J’ai perdu mon père et 3 de mes grand-parents en 2011/2012. En 1 an et demi, c’est toute mon enfance qui s’est évaporée… Ces chose dures, soit ça t’enfonce soit tu t’attelles aux choses essentielles de la vie…Aujourd’hui, je rigole beaucoup plus souvent qu’avant… Je cultive cette philosophie du demain c’est loin. » explique-t-il.

Sample ou crève

Enorme frein à l’expression de sa musique, aussi bien à titre personnel qu’avec le groupe IAM, les réglementations en terme de sampling demeurent l’un des plus grands fléaux qui a frappé le rap selon l’artiste : « Le plus grand poignard dans le dos d’IAM c’est l’impossibilité de sampler, ça a vraiment tué notre musique…Dès que tu as du succès, les mecs que tu samples te réclament de l’argent, donc on a dû inventer quelque chose qui a l’air d’être des samples, on recompose, on mélange. » déplore-t-il.

Génération MP3

Un travail de passionné qui contraste avec les titres qui sortent aujourd’hui sans aucun travail sur la musicalité : « Il y a des trucs à peine mixés ou mixés pour du MP3. Aujourd’hui, ce n’est plus essentiel de faire ce travail même si l’inconscient s’en aperçoit. C’est important de rappeler que le mix et le mastering sont importants dans la culture du son…Surtout que sur scène ça ne pardonne pas » prévient-il.

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