Retrouvez l’un des morceaux historique de l’année 2011 dans le hip-hop hexagonal…
Comme toute culture, le Hip-Hop possède une histoire qu’il est essentiel de maitriser sur le bout des doigts… Débarquée dans les années 80’s en provenance des Etats-Unis, cette tendance a depuis connu un essor continu pour finalement permettre à l’un de ses courants, le Rap, de devenir la musique préférée des français. Booska-p vous propose de retracer l’histoire du Rap en France à travers une série de 25 articles chronologiques qui recouvriront la période 1990 – 2015. Chaque semaine, une année sera explorée à travers l’un de ses morceaux emblématiques.
Cette année là ne restera pas dans les annales…Bien sûr il y a eu les succès commerciaux d’Orelsan (le chant des sirènes), de La Fouine (La Fouine VS Lahouni) et de Soprano (Le Corbeau) mais aucun de ces projets ne représentent de véritables références pour les artistes concernés. Le 4ème volet des mixtapes Autopsie de Booba n’est pas non plus au dessus du lot mais elle a permis à l’artiste de passer un nouveau cap en terme d’ouverture et de notoriété grâce notamment à des morceaux tels que Scarface qui offre à Booba un nouveau public souvent hermétique à son rap hardcore. Une réussite qui a probablement influencé sa stratégie de carrière depuis.
Dans Autopsie volume 4, il y a à boire et à manger… Pour les adeptes du côté le plus sombre de l’ancienne moitiée de Lunatic, des titres comme Bakel City Gang, Paname, Vaisseau mère ou Criminelle League (feat Kaaris) ont su trouver un échos particulièrement important. Pour la masse, la révélation sera le tube en puissance Scarface où Booba laisse de côté la testostérone et son côté mysogyne pour se muer en gentleman victime de sa réputation. Une disquette qui est passé crême et fait entré Booba dans la catégorie des artistes aux nombreuses groupies.
