«J’ai fait la pluie et le beau temps en mettant mon nom et en vendant tout mon bagage de la rue !»
Retrouvez la seconde et dernière partie de l’interview Booska-P de Mohamed Dia. Le businessman made in France revient sur son parcours américain et nous parle de son come back dans l’hexagone.
Avec l’âge on voit ses erreurs…
L’originaire de Sarcelles est un véritable self-made-man, son histoire passe de la galère et l’ascension à la gloire et ses bons comme mauvais côtés. À 41 ans, Dia à la maturité suffisante pour faire le bilan de son parcours : « Avec l’âge on voit ses erreurs et on se dit il y a peut être certaines choses que je ferais différemment.«
Le précurseur du streetwear en France est bien décidé à revenir sur le marché. Par ailleurs il ne souhaite pas être en concurrence avec les nouvelles marques comme Wati B ou Ünkut : « Je vais pas m’amuser à 41 ans à essayer de courir plus vite qu’un jeune de 20 ans, faut pas déconner ! » Il souhaite créer une ligne de prêt à porter qui s’adresse aux personnes entre 30 et 40 ans qui ont connu l’épopée Dia.
Je vais relancer l’activité DIA !
Sa marque évolue, tout comme lui, il aimerait d’ailleurs relancer Dia en étant le chef de l’entreprise : « Je vais relancer l’activité Dia dans la fabrication, dans la conception du produit à la vente finale. » Mohamed Dia nous raconte ainsi son premier défilé et son envie de confectionner des produits de qualités « La rue peut aussi bien partager les mêmes valeurs que les grandes maisons comme Louis Vuitton et Yves Saint Laurent.«
