Disponible dans toutes les bonnes librairies (mais également au format eBook) depuis quelques jours, l’autobiographie de Phil Knight est un pavé que tout sneakerhead digne de ce nom se doit d’avoir dans sa bibliothèque.
Sûr, vous connaissez sans doute, dans les grandes lignes, l’histoire de Nike. Mais que savez-vous de son fondateur ? L’homme, haut en couleurs, aura en quelques années réussi à bâtir un véritable empire à grands coups de paris, d’audace, mais surtout grâce à une vision hors du commun.
Phil Knight, l’idole… des sneakerheards ?
Publié l’an passé dans sa version originale, « L’art de la victoire » (« Shoe Dog: A Memoir by the Creator of Nike », en V.O. donc) aura permis à Phil Knight, l’homme derrière l’empire Nike, de détailler sur plus de 400 pages l’histoire de « sa » marque, de sa création dans les années 60 à son explosion quelques années plus tard. Les faits sont là, les anecdotes sont nombreuses, et on s’étonne par exemple d’apprendre que l’homme d’affaires, alors tout juste sorti de sa business school, se destinait avant tout à lancer une entreprise lui permettant d’importer aux États-Unis des chaussures de sport japonaises haut de gamme, mais à bas prix. Pour se faire, il emprunte 50 dollars à son père, et réalise un chiffre d’affaires de 800 dollars la première année, en écoulant les sneakers depuis le coffre de sa Plymouth Vaillant. A l’heure actuelle, le chiffre d’affaires annuel de Nike dépasse les 30 milliards de dollars.
La success-story à l’américaine
Véritable success-story étalée sur le papier, la saga de la marque évoque autant le parcours initiatique de Knight, partie la vingtaine fringante faire le tour du monde, traverse l’Asie, l’Europe et l’Afrique, que les nombreuses embûches qu’il aura rencontré lorsqu’il a tenté d’imposer Nike. Et puis, c’est également l’occasion de glaner des informations sur les relations entretenues par Nike et ses nombreux ambassadeurs, de Michael Jordan à Tiger Woods en passant par Pete Sampras, Andre Agassi et LeBron James. Un incontournable !
