Quand un jeu français qui traite des narcos pose problème en Amérique du Sud…
L’éditeur français Ubisoft vient de créer une sacrée pagaille. Le dernier né des célèbres studios, le jeu vidéo « Ghost Recon – Wildlands », est aujourd’hui au coeur d’une très sombre affaire qui a résonne désormais jusqu’au sommet de l’état. En cause? Un scénario qui n’a pas du tout plu au gouvernement bolivien…
En effet, le jeu vidéo prend place dans une Bolivie apocalyptique où règne les narco-trafiquants. Il dépend une réalité glauque que certains célèbres personnages et gangsters n’auraient pas renié, de Tony Montana jusqu’à Pablo Escobar. Ce pays d’Amérique du Sud est décrit, dans cette fiction, comme un pays corrompu où vous devrez faire la guerre à vos ennemis pour sauver votre peau.
La Bolivie en veut à la France
Jusqu’ici, le jeu vidéo s’annonce comme assez alléchant. Néanmoins, il n’est pas du goût des autorités boliviennes qui pensent même à porter des actions en justice. Pour le ministre de l’intérieur du pays, Carlos Romero a d’ailleurs convoqué les ambassadeurs de France en Bolivie. L’occasion d’avoir une explication musclée. Devant la presse, ce dernier a d’ailleurs précisé le fond de sa pensée dans des mots rapportés par BFM Business :
« Il serait paradoxal qu’une entreprise française remette précisément en cause notre action contre en matière de lutte contre le narcotrafic, en sachant que c’est justement avec la technologie française que nous combattons le trafic de drogue« .
Du côté français c’est l’incompréhension, notamment du côté d’Ubisoft. Dans un communiqué, l’éditeur de jeu vidéo a été clair, espérant faire pencher la balance du bon côté :
« les personnages, les lieux et l’histoire sont fictifs et uniquement créés dans le but de divertir« .
On rappelle que la Bolivie reste, selon l’ONU, à la troisième place des pays producteurs de coca après le Pérou et la fameuse Colombie. Le coca ou la plante qui permet ensuite de produire la cocaïne…
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