Dans une interview pour le site Konbini, le talentueux réalisateur s’est livré…
Dans une courte séquence de questions-réponses, Michel Hazanavicus est revenu sur sa vision de certains classiques du cinéma ainsi que sur son son travail de réalisateur.
Si Derrick contre Superman accuse le poids des années faute à un humour dépassé, tout les films anciens ne sont pas à loger à la même enseigne. En effet, selon lui, Charlie Chaplin est un cas indémodable, qu’il déifie volontier (pour lui, l’américain sait tout endosser). En revanche, il assure que l’acteur de légende n’est pas une source d’inspiration. Michel prend plaisir en tant que spectateur, Charlie Chaplin étant trop singulier pour etre récupéré.
Les journalistes le confrontent ensuite à une scène d’OSS 177 Rio ne répond plus, celle où Jean Dujardin demande s’il existe une amicale des anciens nazis. Il évoque alors le plaisir de travailler avec Jean Dujardin et le fait de développer la rencontre d’un acteur et d’un personnage fétiche. Spontanément il déclare qu’il y aura sans doute un troisième épisode mais qu’il n’a pas commencé à travailler dessus.
Enfin, il aborde la remise d’oscars où il a reçu les récompenses pour le meilleur film et le meilleur réalisateur. Il estime que l’atmosphère classe est impressionnante et qu’il s’agit d’une très belle histoire. Il avoue avoir été spectateur de l’engouement même si son travail à joué dans la balance. Lorsqu’il est question du mérite de la récompense (Oscars) il avoue ne pas avoir de réponse.
De plus, quand le journaliste aborde le succès mitigé de son dernier film, le réalisateur estime que suite aux nombreuses récompenses et critiques positives pour ses anciennes réalisations, ce retournement de situation était prévisible.
