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Le fils de Pablo liste les erreurs de Narcos !

Le fils de Pablo liste les erreurs de Narcos !

Sebastian Marroquin est remontée contre la saga de Netflix…

Selon lui, on ne nous raconte pas la vérité… Fils de Pablo Escobar, l’homme a dénoncé sur les réseaux sociaux 28 erreurs qui selon lui ont été réalisées par la production de la série Narcos. Dans le même temps sortait son livre, « Pablo Escobar : Mon père. »

Voici sa liste :

– « Carlos Henao, mon oncle maternel, n’était pas un narco-trafiquant, ni le criminel qui est dépeint dans la série. En réalité, c’était un grand homme, travailleur, honnête, soucieux du bien-être de sa famille. Il n’a jamais participé à aucune activité illégale.« 

– « Mon père n’était pas fan de l’Atlético Nacional mais du Deportivo Independiente Medellin. Si les scénaristes ignorent jusqu’à l’équipe favorite même de Pablo, comment peuvent-ils prétendre raconter la vérité sur tout le reste ?« 

– « La Quica a été arrêté à New-York le 24 septembre 1991. Ce qui veut dire que quand mon père s’est échappé de la Cathédrale (juillet 1992), il était déjà détenu aux Etats-Unis, pour une histoire de faux-papiers. Plus tard, il a injustement été accusé de l’attentat de l’avion Avianca qui a fait 100 morts« 

– « A propos de l’évasion de mon père de la Cathédrale : il n’y a pas eu d’affrontement de grande ampleur, seul un gardien de la prison ayant été tué. Mon père n’a reçu aucune aide de la part des autorités pour s’échapper. Et s’il s’est évadé, c’est parce que le gouvernement ne voulait plus respecter sa promesse de ne pas le transférer dans une autre prison« 

– « Limon a été le chauffeur d’Osito, le frère et bras droit de mon père, pendant plus de 20 ans. Il n’a pas été engagé vers la fin de notre histoire familiale« 

– « Il est faux de dire que les Cartels de Cali et de Medellin se sont partagés le marché américain entre Miami et New-York. La vérité c’est que la demande était tellement énorme qu’il était difficile pour une seule organisation de la satisfaire« 

– « Ce n’est pas la CIA qui a poussé les Frères Castano à créer Los Pepes. Mais les Castano eux-mêmes, avec la complicité du Cartel de Cali et des autorités colombiennes, qui ont fermé les yeux sur des milliers de crimes« 

– « Ma mère n’a jamais acheté, ni utilisé la moindre arme à feu de sa vie« 

– « Mon père n’a jamais tué de sa main un dénommé Colonel « Carillo », le supposé chef du Bloc de recherche. Il est responsable de plusieurs attaques contre la police colombienne, qui en un mois ont fait plus de 500 morts dans la ville de Medellin. Je ne suis pas fier de la violence de mon père, qui a fait beaucoup de tort à la police, mais qui leur a aussi donné beaucoup d’argent« 

– « Ceux qui connaissent vraiment l’histoire savent que mon père a fait une énorme erreur en ordonnant le meurtre de ses deux anciens partenaires : Moncada et Galeano. Les deux avaient été kidnappés par le Cartel de Cali, qui les avaient libéré à la seule condition qu’ils trahissent Pablo. Il y’avait des enregistrements téléphoniques qui prouvaient ce changement de loyauté. Mais malgré tout, mon père a voulu épargner Moncada, en rappelant son tueur à gage à la dernière minute. C’était hélas trop tard. C’est l’un des meurtres qui a joué le plus grand rôle dans la chute de mon père« 

– « A la fin de sa vie, mon père était seul, et pas du tout entouré de gangsters comme dans la série. Hormis « El Angelito » et « El Chopo », tous ses hommes de main avaient été tués ou l’avaient quittés« 

– « Pendant notre cavale, on ne vivait pas du tout dans le grand luxe comme c’est montré. On était dans des taudis, jamais dans de belles maisons« 

– « Toute l’histoire autour de celui qui s’appelle « Leon » (aka Le Lion ndlr) et qui vit à Miami est complètement fausse. Il n’a jamais vécu aux Etats-Unis, et c’était un homme courageux et absolument loyal à mon père. Il est mort après avoir été kidnappé par les Frères Castano. Il n’a jamais trahi mon père comme tente de le faire croire la série« 

– « Mon père n’a jamais menacé la ville de Cali. Il a publié un communiqué de presse pour rappeler que sa femme et une partie de sa famille étaient originaires de là-bas, et qu’il n’avait pas la moindre animosité envers les habitants de cette ville« 

– « Ricardo Prisco (le dentiste-médecin ndlr) était mort bien avant la période où il apparait dans la série« 

– « Mon père ne s’en est jamais pris à la fille de Gilberto Rodriguez, que ce soit à son mariage ou à n’importe quel autre moment. Ni à aucun autre membre de sa famille. C’était une règle tacite : on ne touche pas à la famille« 

– « J’ai simplement été mêlé à une seule fusillade avec mon père. Mais ce n’est pas vraiment comme la série le décrit« 

– « Pourquoi racontent-ils que mon père a fait exploser les drugstore La Rebaja en 1993, alors qu’en réalité ça s’est déroulé entre 1988 et 1989 ?« 

– « Ma grand-mère paternelle a trahi mon père et s’est alliée contre nous, avec l’aide de ses fils et de ses filles (seulement pour l’argent). Ils ont passé un accord avec Los Pepes et ont tellement bien collaboré ensemble, qu’à la mort de Pablo, ils ont pu continuer à vivre tranquillement en Colombie, pendant que nous, qui aimions mon père, étions condamnés à l’exil. J’aurais aimé que cette version « tendre » de ma grand-mère vue dans la série ait été la réalité« 

– « Notre voyage en Allemagne ne s’est pas déroulé comme ça. Ma grand-mère n’a jamais voyagé avec nous nulle part« 

– « Le Bureau du Procureur Général de Colombie ne nous a pas aidés tant que ça. De Greiff a joué un grand rôle, mais ce n’est pas un homme aussi bon que celui dépeint dans la série. Son bureau était infiltré de toutes parts par le Cartel de Cali, d’où les nombreux agents de sécurité qui veillaient à notre protection. Nous étions vraiment des otages, séquestrés par notre propre pays, notre seul crime étant d’être liés à Pablo Escobar. Deux mineurs et une femme, retenus dans une toute petite chambre d’hôtel« 

– « Virginia Valejo, tellement amoureuse de mon père qu’elle refuse de l’argent de sa part ? Voilà deux énormes mensonges en un ! Ma mère n’a jamais parlé avec elle après l’évasion de la Cathédrale. De plus, mon père a coupé tout contact avec elle pendant plus d’une décennie puisque dans le même temps, elle sortait avec un des chefs du Cartel de Cali« 

– « Aucun journaliste n’a été tué devant l’hôtel Tequendama« 

– « Mon père n’a jamais maltraité ses parents. La conversation qu’il a avec son père dans la série n’a jamais eu lieu« 

– « Quand nous étions à l’hotel Tequendama, mon père n’a envoyé de téléphone à personne. Nous utilisions ceux de l’hôtel. J’écourtais toujours les conversations pour le protéger. Mais il devenait capricieux au fil du temps et imprudent, alors qu’on pouvait être tracés. Toute sa vie, il m’a toujours dit : « Le téléphone c’est la mort ». Un jour, il a demandé à parler à ma mère et ma sœur en donnant leurs noms à l’opératrice téléphonique, un appel pour faire ses adieux. Aussi long que possible, avec l’intention claire d’être tracé et de choisir le jour et l’endroit où aurait lieu la bataille finale, c’est-à-dire Los Olivos, dans la banlieue de sa ville Medellin. Comme il me l’a dit plusieurs fois, mon père préférait se suicider plutôt que de se faire attraper. Donc je suis pas surpris que le tir qui l’a tué vienne de sa propre arme, à deux millimètres de l’endroit de son corps où il m’a toujours dit qu’il viserait. La police ne l’a pas tué. L’opération a été organisée par Carlos Castano. Il l’a dit lui-même à ma mère« 

– « Après la mort de mon père, le Cartel de Cali nous a invité avec notre mère à une réunion où se trouvait 40 chefs narco-trafiquants de Colombie. Avant sa mort, c’est Miguel Rodriguez qui nous a sauvé la vie, et non pas Gilberto. Pendant cette réunion, on nous a dépouillé de tous nos actifs, comme s’il s’agissait d’un butin de guerre« 

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