Le film Hercule de Brett Ratner est enfin sorti. La rédaction de Booska-p l’a vu et partage ses réactions…
Mercredi 27 août, est sorti le dernier blockbuster de l’été : Hercule. Un nouveau péplum survitaminé servi à la sauce Brett Ratner (Rush Hour, X-Men : L’affrontement final…). Le metteur en scène revisite la mythologie en s’inspirant du comic-book de Steven Moore Hercule : Les Guerres thraces pour raconter la légende d’Hercule sous un nouvel angle.
Ce ne sont pas les célèbres 12 travaux qui sont mis en avant dans le film de Brett Ratner mais la vie de la légende après ses exploits. À la tête d’un groupe de mercenaires, Hercule, le mi-homme mi-dieu n’a d’yeux que pour l’or et vend ces pouvoirs mythiques au plus offrant. Mais lorsque le prétendu fils de Zeus entreprend une campagne pour venir à bout de la sanglante guerre civile au royaume de Thrace et rendre le roi légitime à son trône, ces démons du passé mettrons à rude épreuve son humanité.
Dwayne Johnson dans la peau de Hercule
« Dwayne est né pour être Hercule ! » s’est amusé à plusieurs reprises Brett Ratner lors de la promotion du film. Il n’y a aucun doute là-dessus, Dwayne Johnson est bâti comme un dieu de la mythologie grecque et il est le bon acteur « avec un grand A » pour incarner Hercule. D’autant plus que son dévouement pour le rôle a été sans précédent. Celui qu’on surnomme The Rock a travaillé dur pendant des mois pour parfaire son corps déjà bodybuildé et se voir à l’affiche dans la fameuse armure d’Hercule, un rêve de gosse. « J’ai grandi en admirant Hercule et dès que j’ai commencé à bosser à Hollywood, ça a été mon premier objectif : être un jour Hercule à l’écran. Quelque part, je me prépare à ce rôle depuis la toute première minute et je n’ai fait que me préparer à ce rôle« . On veut bien le croire.
Brett Ratner s’en sort bien
Une véritable machine à remonter le temps : dès le début de la projection, et à condition d’avoir sa paire de lunettes 3D bien ajustée à sa vue, le film nous transporte dans l’univers sombre et fascinant de la Grèce antique où les créatures fantastiques sont aussi réelles que le commun des mortels. Ludique sans pour autant être dénué d’intérêt, le scénario offre une histoire sans temps mort et parsemée de quelques petites surprises. Le film doit énormément à l’artistique, les costumes et les décors naturels. Quant à la 3D, elle est assez bien exploitée avec les nombreux et surprenants projectiles jaillissants de l’écran, une technique permettant de tenir en haleine les spectateurs. Hercule offre beaucoup d’action grâce, notamment, à des batailles impressionnantes. On regrettera cependant les dialogues peu travaillés, l’humour qui manque de finesse et les jeux parfois moyens des acteurs.
Brett Ratner a voulu faire d’Hercule un être plus humain que divin en essayant de mettre l’accent sur l’amitié, la loyauté et la sensibilité des sentiments humains mais n’a pas réussi à échapper aux clichés. En définitif, ce nouveau péplum sur Hercule est loin d’être un navet cuit. Paradoxalement, cela le rend plus comestible…
